Vous êtes dans le secteur de la flexographie ? Alors vous le savez : la précision et la régularité, c’est vital. Et ça passe, entre autres, par l’état de vos cylindres anilox, de vos clichés et de l’ensemble de vos équipements d’impression. Mais voilà : sans un entretien régulier et rigoureux, leur performance s’effrite. Littéralement.
Bref, comme pour une voiture, si vous voulez qu’elle roule longtemps et sans accroc, mieux vaut en prendre soin. Allez, on vous partage ici nos meilleurs conseils de maintenance ; concrets et validés par les pros du terrain.
Sommaire de l’article
- Comprendre le rôle des cylindres anilox et des clichés
- Pourquoi la maintenance est-elle cruciale ?
- Les conséquences d’un mauvais nettoyage
- Le nettoyage des cylindres anilox : une étape clé
- À quelle fréquence faut-il nettoyer ses équipements ?
- Les erreurs à éviter lors du nettoyage
- Nos conseils de maintenance pour prolonger la durée de vie de vos équipements
- FAQ – Entretien des cylindres anilox et clichés
Comprendre le rôle des cylindres anilox et des clichés
Avant de parler entretien, il faut comprendre ce qu’on entretient. Les cylindres anilox ? Ce sont eux qui dosent l’encre avec une extrême précision grâce à leurs micro-alvéoles gravées. Leur job : assurer une répartition homogène de l’encre. Si ces cellules se bouchent, fini la précision : bonjour les bavures, les aplats irréguliers et les pertes de temps en réglages.
Les clichés flexo, eux, viennent ensuite déposer l’encre sur le support. Leur surface doit rester propre, lisse et exempte de résidu, sinon c’est la qualité d’impression qui en prend un coup.
En clair ? Ces deux composants sont hyper sensibles. Pour les garder au top, le nettoyage des cylindres anilox, le nettoyage flexo et le nettoyage des clichés doivent être effectués avec soin, en utilisant si possible des équipements comme une station de lavage automatique ou les systèmes Flexowash.
Pourquoi la maintenance est-elle cruciale ?
Parce qu’un seul petit oubli peut coûter cher. Très cher.
Un anilox obstrué ou un cliché encrassé, c’est :
- une impression de moindre qualité ;
- une surconsommation d’encre ;
- une usure plus rapide du matériel ;
- des arrêts de production à répétition.
En fait, ça devient vite un cercle vicieux. L’encrage devient irrégulier, les opérateurs augmentent les débits pour compenser, le matériel fatigue, et la qualité se dégrade.
Pour rester compétitif, mieux vaut prévenir. Une maintenance régulière, c’est la clé pour éviter les mauvaises surprises.
Les conséquences d’un mauvais nettoyage
On ne va pas tourner autour du pot : un mauvais nettoyage, ça détériore tout. Voici ce qui peut arriver :
- Impressions irrégulières, avec des aplats baveux ou manquants.
- Surconsommation d’encre, pour tenter de compenser les pertes.
- Usure accélérée des anilox, clichés, raclettes.
- Arrêts machines impromptus, pour nettoyage d’urgence.
Et on ne parle même pas du stress en production. En plus, les nettoyages rattrapages sont souvent plus agressifs… donc plus risqués pour votre matériel.
Le nettoyage des cylindres anilox : une étape clé
C’est LE point névralgique. Le nettoyage des cylindres anilox, c’est pas un « en plus » : c’est une nécessité.
Selon le niveau d’encrassement et le type d’encre, vous pouvez utiliser :
- Le nettoyage chimique : efficace, à condition de choisir des produits compatibles.
- Le nettoyage mécanique, avec brosses souples (attention à ne pas rayer).
- Le nettoyage par ultrasons : parfait pour les dépôts tenaces.
- Le nettoyage laser ou via une station automatique Flexowash : la Rolls du nettoyage. Rapide, précis, sûr.
À quelle fréquence faut-il nettoyer ses équipements ?
Franchement ? Aussi souvent que nécessaire. Mais au minimum :
- Après chaque utilisation, pour éviter que l’encre ne sèche.
- Une fois par semaine, un nettoyage en profondeur. Surtout dans les zones peu accessibles.
Là encore, une station de lavage automatique ou un système Flexowash peut faire toute la différence. C’est plus rapide, plus sûr, et surtout plus régulier.
Et avec une routine de nettoyage bien rôdée, vous limitez les arrêts de production et vous allongez la durée de vie de vos cylindres et clichés.
Les erreurs à éviter lors du nettoyage
Parfois, en voulant bien faire, on fait pire que mieux. Voici les faux pas à éviter absolument :
- Solvants trop puissants : ils attaquent les surfaces sensibles.
- Brosses métalliques : c’est non. Trop abrasives.
- Rinçage oublié : les restes de produits de nettoyage peuvent gâcher la prochaine impression.
- Reprise de production avec matériel humide : attention à la corrosion, surtout sur les anilox métalliques.
Nos conseils de maintenance pour prolonger la durée de vie de vos équipements
Voici nos conseils de maintenance à intégrer dans vos routines :
Inspectez régulièrement vos cylindres et clichés.
Un coup d’œil attentif après chaque production peut éviter bien des problèmes.
Utilisez un microscope anilox pour vérifier les alvéoles.
C’est l’outil idéal pour voir ce que l’œil nu ne repère pas.
Privilégiez les stations automatiques.
Le nettoyage flexo avec des systèmes comme Flexowash ? C’est sûr, régulier, sans erreur humaine.
Ne jamais gratter manuellement un cylindre.
Jamais. Même si la tentation est grande.
Suivez l’évolution de l’usure.
Un carnet de maintenance vous aidera à anticiper les interventions et remplacements.
En résumé : pour faire durer vos cylindres, anilox et clichés, misez sur la régularité, la précision et les bons outils mais aussi de suivre nos conseils de maintenance — et de les appliquer avec régularité.. Le nettoyage, c’est pas une corvée : c’est un investissement. Et un gage de performance durable.
FAQ – Entretien des cylindres anilox et clichés : vos questions, nos réponses
1. Comment savoir si un cylindre anilox est trop usé pour être simplement nettoyé ?
Si, malgré un nettoyage complet, la densité d’encre reste irrégulière, que les micro cellules paraissent abîmées au microscope, ou que le volume de transfert mesuré est très en dessous de la norme, c’est probablement le signe d’un cylindre trop usé. Dans ce cas, un regravage ou un remplacement devient inévitable.
2. Existe-t-il des produits de nettoyage universels pour les clichés et les anilox ?
Non, et c’est mieux ainsi. Chaque type d’encre (solvant, UV, aqueuse) nécessite un produit de nettoyage spécifique. Utiliser une solution générique peut sembler pratique… mais cela risque d’endommager les surfaces ou de laisser des résidus chimiques. Il est essentiel de s’appuyer sur des produits formulés pour la flexographie, validés par les fabricants d’équipements ou compatibles avec les recommandations Flexowash..
3. Quels indicateurs montrent qu’un nettoyage a été insuffisant ?
Plusieurs signaux doivent vous alerter : aplats manquants, densité d’encre instable, trames bouchées, images floues ou encore nécessité de corriger manuellement les réglages en cours de tirage. Si vous devez souvent nettoyer “à la volée”, c’est le signe qu’un nettoyage de fond est devenu indispensable.
4. L’utilisation de Flexowash est-elle adaptée à tous les types de production ?
Oui, c’est justement l’un de ses atouts. Les systèmes Flexowash s’adaptent aussi bien aux petites structures qu’aux grandes chaînes de production. Ils permettent un nettoyage automatique, uniforme et sans risque pour les cylindres ou les clichés, quel que soit le niveau de contamination. C’est une solution idéale pour gagner du temps, tout en sécurisant la qualité d’impression.
5. Faut-il suivre une formation spécifique pour bien entretenir ses anilox et ses clichés ?
Ce n’est pas obligatoire, mais vivement conseillé. Un minimum de formation technique permet d’identifier les bons gestes, les bons produits, les bonnes fréquences de nettoyage. Certaines entreprises choisissent même de former leurs opérateurs en interne ou de faire appel à des fournisseurs pour un accompagnement technique régulier. À long terme, cela évite beaucoup d’erreurs… et pas mal de coûts cachés.
